Pour vivre langage

Présentation de l'œuvre :

Emile Benveniste (1902-1976) est le fondateur de la linguistique de l’énonciation et on le considère généralement comme une des grandes figures du structuralisme aux côtés de Claude Lévi-Strauss. Mais ces marques d’éloge servent plus souvent à passer à autre chose et à d’autres. Les scientismes et les instrumentalismes contemporains ne cessent d’y convier puisque les régionalismes de la pensée gouvernent tant la recherche que l’enseignement – de la maternelle à l’université, on se contente d’«outils» pour des publics forcément considérés comme «mineurs»…
Non seulement, il faut lire et relire Benveniste parce que ses «problèmes» ont le don de garder leur force critique mais il faut maintenant redécouvrir Benveniste puisque ses manuscrits récemment déposés à la Bibliothèque nationale engagent à tenir ensemble linguistique et poétique, sujet et poème, rythme et relation, vie et langage.
La recherche et l’enseignement ont tout à y gagner pour que la critique s’y invente chaque fois spécifiquement comme résonance générale.

Une note de lecture de Sandrine Larraburu-Bedouret dans Europe qu'on peut lire à cette adresse:

http://martin-ritman-biblio.blogspot.fr/2010/01/emile-benveniste-pour-vivre-langage.html

Une autre de la même dans la revue le Français aujourd'hui n° 168 (éd. Armand Colin)

Posté par Serge Martin le 11/07/2012 à 11h57.