Présentation de l'œuvre :

À la tentation de se refermer sur soi dans un désir de bogue-velours répond le cri du poète. Même peuplé d’ombres et le regard crevassé, il offre ses mains vides, ses lèvres figées parlent, il marche, et il appelle à la transgression car l’errance rapproche des dieux. La nuit se fait puits et la béance source, les fleurs ne meurent jamais.

l’oiseau est une voyelle entre les feuilles, l’informulable est à portée de doigt.

Éliane Vernay a publié une vingtaine de titres à ce jour, prose et poésie, chez divers éditeurs de Suisse, de France, et de Belgique principalement, collaboré à des revues poétiques (Belles-Lettres, Mange Monde, le Journal des Poètes…) et à de nombreux ouvrages collectifs. Ses poèmes ont été traduits en grec, en portugais, en allemand et en japonais. Elle a reçu en outre plusieurs bourses ou prix d’organismes divers.

D’origine valaisanne comme la poétesse qu’elle illustre ici, Yannick Bonvin Rey expose régulièrement en Suisse. Le choix des pigments, leur traitement ainsi que le travail de la matière texturent sa peinture. À travers strates, traits et griffures, elle explore les fractures et les anfractuosités du monde. Une peinture qui invite à la méditation.